De retour au Butokuden
Je serai de nouveau cette année au
festival du Nippon Seibukan Academy et de la All Japan Budo Federation
(SoBuRen) au Butokuden de Kyoto. Si les deux éditions auxquelles j’ai assisté (comme
spectateur en 2010 et comme acteur en 2012) se ressemblaient beaucoup en termes
de contenu, avec de nombreuses écoles qui présentent les mêmes démonstrations
chaque année, je m’attends à un changement assez marqué cette année puisque de
nombreux représentants étrangers seront présents.
A cette occasion, un stage sera organisé
la veille au Butokuden pour découvrir différentes disciplines. Un stage de
Toyama Ryu Iaido sera également organisé pendant la semaine, avec notamment du
Judo, du Jukendo, du Koshiki Karate, du Kobudo et du Jujutsu. Chaque discipline
n’ayant que 30 minutes de pratique, je ne m’attends malheureusement pas à voir des
choses très fines mais plus à survoler les bases de ces écoles. Cela restera un
bon moyen de voir de nouvelles choses et j’ai notamment hâte d’essayer le
Jukendo.
Jukendo |
Une préparation chaotique
Coté démonstration, ce devrait être encore
plus chaotique que l’an dernier. J’avais pu préparer ma présentation avec Fred
et la travailler avec Ryo le vendredi soir et le samedi après-midi pour être
fin prêts le dimanche. Cette année, avec le départ de Fred, les passages de
grade qui auront lieu le vendredi et le stage du samedi, il nous sera
impossible de véritablement nous préparer. Mais Ryo a accepté cette fois encore
de me servir de Uke et je connais ses capacités. Je lui montrerai probablement
en coup de vent quelques techniques que je compte montrer (notamment pour les
sutemi) et le reste sera tres certainement improvisé. Mais quand on y pense, si
on n’est pas capable de démontrer quelque chose de convenable sans préparation
et sur quelqu’un qui ne nous connait pas ou peu, il y a vraiment des questions à
se poser.
Pour en rajouter une petite couche, ma
laverie a décidé de me jouer un tour en rendant rose pâle l’ensemble de mes
keikogi du NTJ. Si quelqu’un comme Leo Tamaki peut porter un gi Hello Kitty, ça
n’est malheureusement pas donné à tout le monde, et pénétrer dans l’enceinte du
Butokuden déguisé en bonbon me gênait un peu… J’ai donc commandé en urgence de
nouveaux keikogi à Flosan et fait au mieux pour reblanchir les pauvres
victimes. 1L de Javel et quelques heures dans du White Brite ayant échoué j’ai
demandé à la laverie de faire quelque chose. Si la première tentative a été un échec,
je ne sais pas ce qu’ils ont fait la deuxième fois mais ça a marché. Je vais
donc avoir d’ici peu une très belle collection de gi et il va me falloir
doubler ma fréquence d’entrainement pour réussir a les user.
De belles rencontres...
Le festival est aussi l’occasion de
rencontrer des personnes passionnées, de tous pays et toutes disciplines, réunies
par la passion du Budo dans un dojo mythique. C’est toujours un plaisir de
rencontrer ces personnalités, et de voir comment elles évoluent sur les tatamis
ou en dehors. C’est aussi pour moi l’occasion de revoir les très sympathiques
dirigeants du Seibukan : Kawano sensei et Uchiyama sensei.
Enfin, c’est également pour moi une lune
de miel avant l’heure, puisque ce voyage aura lieu seulement quatre jours après
mon mariage civil et que dans son infinie patience ma (future) femme a accepté
de se joindre à moi. Nous profiterons donc egalement de ces quelques jours pour
visiter un peu plus le Kansai et je pense lui faire decouvrir cette année Nara
et Koke Dera, dont je mettrai quelques photos sur ce blog.
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