Conventions de travail et réalité

Mon entrainement avec un ami Aikidoka hier a confirmé mon avis sur les conventions de travail : si elles sont nécessaires il ne faut pas oublier qu’elles ne restent que des conventions et n’ont donc pas de caractère obligatoire.

J’avais eu la même réflexion en France il y a quelques années, lorsqu’a après un cours de Judo-Jujitsu, un ami (avec une bonne base Judo) m’a montré quelques trucs au sol. Lors d’une position, il m’avait dit « la tu ne peux rien faire », je me suis efforcé de lui prouver le contraire, mais sa reponse a été a chaque fois « ah non, ca tu n’as pas le droit ». Mais ca veut dire quoi « pas le droit » ? Apres tout, je ne suis pas Judoka, et nous ne travaillions pas dans un cadre Judo.

De même hier, ou mon camarade me disait que dans cette position j’étais « obligé » de garder mon bras en position pour bloquer le sien afin de protéger mes yeux… Oubliant par la même, que j’ai un deuxième bras qui peut prendre le relais, que je peux frapper, projeter, etc. Choses qui ne se font pas en Aikido, mais nous n’étions pas en train de faire de l’Aikido (enfin en tout cas, moi pas). Prendre ses codes de travail comme une obligation est un pari risqué, chaque école travaillant selon ses propres codes.

Ces conventions ont un intérêt réel : limiter les possibles pour se concentrer sur un point en particulier. Et c’est très bien. Tant qu’on reste conscient qu’il ne s’agit que d’un code et que la réalité est autre….

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