Yoseikan Budo - Hiroo Mochizuki - Janvier 2007


Après un coup de fil au responsable du stage, pas de problème les extérieurs peuvent venir, le tout étant d’avoir une licence pour des questions d’assurance, normal.

Grosse surprise en arrivant : je suis le seul non Yoseikan (et vu que du coup je suis le seul en blanc je peux pas faire semblant…), bref c’est dommage pour les gens qui ratent ça.
Le Maitre arrive, il me voit en blanc avec mes idéogrammes NTJ sur la poitrine, et il vient me saluer immédiatement en me disant que ça lui fait très plaisir que je sois là. L’homme est effectivement comme on me l’avait décrit, très abordable, et il adore raconter des histoires pendant ses cours.

Salut
Echauffement au sol, sur travail d’immobilisations, d’abord séparément, puis passage de l’une à l’autre, avec variantes en fonction de la réaction du partenaire.
On commence a etre un peu plus chauds, le Maitre nous fait travailler nos déplacements avec frappe, d’abord oï tsuki, puis gyaku, etc. Il nous arrête au bout de 2 minutes pour nour préciser qu’on fait n’importe quoi, que c’est une catastrophe, tout ça avec le sourire. Il réexplique, on recommence.
Puis on passe sur pao, travail d’uraken, il nous montre le mouvement que doit effectuer la hanche, et à quel moment elle doit effectuer son retour, pas si simple que ça en a l’air…
On repose les paos, travail d’enchainements de frappe, d’abord poings seulement, puis on ajoute les jambes, d’abord mae geri, puis mawashi, ushiro, etc.

Il est midi, on repasse en ligne pour le salut

Reprise des cours
Salut
On part sur le premier mouvement de tanto happo. On le fait d’abord en décomposé en guise d’échauffement, avec pas un nombre certain de répétitions. Ensuite on commence à appliquer par deux : c’est d’abord un dégagement sur une poussée, puis un dégagement d’un poignet pris (direct croisé, les deux poignets). La technique est faite d’abord avec les bras tendus, puis finie avec un mouvement plus court et une flexion du bras. Ensuite enchainement à partir de là, clés, projections, sutemis etc. puis même technique sur mae geri, mawashi. Là c’est très fort parcequ’il a réussi à nous montrer que c’etait tout le temps la même chose et qu’on compliquait tout seuls. On travaille ça encore quelques minutes, puis on refait l’enchainement dans le vide à droite et à gauche pour bien sentir le faire en décontraction.

Ensuite, mouvement suivant, en gros c’est mae geri, suivi d’ushiro qui permet de balancer un coup de poing avec un mouvement de balancier (je sais pas si je suis clair). Comme ça paraissait assez évident vu le mouvement, on part sur projections, o soto gari, uchi mata, haraï goshi (pour uchi et haraï des versions différentes du judo où on part sur l’autre bras avec une clé sur l’épaule).

On passe maintenant sur tambo, travail d’esquives et frappes à deux, puis un seul avec tambo attaque en pique, l’autre doit essayer d’enchainer à mains nues, de préférence par projection, et là, très très difficile, c’est super long ces batons ! pas évident du tout de combler la distance !

On repose les tambos, et on prend les gants. Un avec gants l’autre mains nues. Celui avec les gants tape, l’autre doit se défendre avec les mains et essayer d’enchainer (clé, projection). Là encore je suis perturbé. Déjà avec des gants passer une clé j’oublie. Ensuite j’ai pas le droit aux jambes et ça me gêne pour gérer ma distance. Et puis je suis pas un spécialiste du pieds poings et je le sens.

Retour au calme, avec quelques étirements où le Maitre continue à parler, puis salut


Au final un excellent stage, Mochizuki est absolument charmant et les élèves très accueillants. Ça m’a donné pas mal de pistes de travail (notamment sur la distance et sur la vision des différentes ( ?) techniques). J’aurai l’occasion de refaire 3 autres stages avec lui dans l’année, toujours avec le même plaisir.

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